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Rencontre avec Frédéric Thet : repenser la villa de vacances ferretcapienne

Frédéric Thet, natif de Bordeaux, est réputé pour imaginer les plus belles villas du Cap-Ferret, en mettant à l’honneur les matériaux locaux et l’esthétique unique du coin. Au Cœur du Ferret, la cinquième propriété Iconic House, l’architecte à la tête de T Design Architecture démontre une fois de plus son talent à travers cette cabane de luxe au cœur de la nature.

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Façade de la maison en bois, piscine, terrasse, arbres et plantes

Rencontre avec Frédéric Thet : repenser la villa de vacances ferretcapienne

Rencontre avec l’architecte bordelais qui n’a pas fini de pimper le Cap-Ferret.

Frédéric, pouvez-vous vous présenter ainsi que votre agence T Design Architecture ?

Portrait de Frédéric Thet.

Portrait de Frédéric Thet.

Frédéric : On pense souvent que je suis un architecte ferretcapien, mais j’ai en fait fondé mon agence de design à Paris, où j’ai fait toutes mes études et longtemps travaillé, avant de revenir dans mon Bordeaux natal il y a maintenant neuf ans. À Paris, je concevais à la fois des lofts, des logements, des extensions et des réhabilitations de sites sociaux professionnels. Toujours avec un rapport à l’art. Je me plaisais bien à Paris mais Bordeaux et le Cap-Ferret ne quittaient jamais vraiment mon esprit.

Il y a neuf ans, après la naissance de mon deuxième enfant, je suis retourné à Bordeaux avec mon épouse et j’ai commencé à y travailler. Mais très vite, j’ai été attiré par le Cap-Ferret, pour y construire des maisons en bois, comme j’avais toujours rêvé de faire. Quand j’étais tout petit, je construisais des cabanes dans le jardin, dans la maison de mes grands-parents, j’en faisais partout. Quand ils en avaient marre, j’allais en faire dans les sous-sols ou dans les arbres plus haut… J’ai toujours eu envie de revenir créer et construire au Cap-Ferret. C’est chose faite !

Comment pense-t-on une maison chez T-Design Architecture ?

Frédéric : Nous avons imaginé des lofts, des immeubles, des sièges sociaux, des agences de design et des boîtes de production audiovisuels, toujours dans l’esprit loft, très ouverts. La réponse architecturale que nous essayons de donner n’est jamais avisée de signatures ou d’objets esthétiques. En tout cas, jusque-là, elle ne l’avait jamais été. On s’était toujours adapté à la demande du client, au contexte, au budget… Quand on arrive au Cap-Ferret et que l’on se retrouve face à des projets qui diffèrent un peu, qui sont des villas où il y a une architecture signée, il ne faut pas faire de copie, malgré une demande qui reste toujours la même : des cabanes en bois !

On se rend compte assez rapidement que les gens ont des goûts similaires au Cap-Ferret. Les cabanes en bois restent la volonté commune parce qu’elles renvoient à l’authenticité du lieu. Au début, j’avais envie de faire des architectures très contemporaines, en béton, à toit plat avec de grands porte-à-faux, mais ça ne fonctionne pas ici. Les gens qui viennent au Cap-Ferret recherchent une maison inspirée des cabanes ostréicoles. 

Le Cœur du Ferret, vaste cabane de bois nichée dans un jardin luxuriant. © David Loridan

Le Cœur du Ferret, vaste cabane de bois nichée dans un jardin luxuriant. © David Loridan

Comment avez-vous imaginé Le Cœur du Ferret, la cinquième propriété Iconic House ?

Frédéric : Nous savions qu’elle allait être inspirée des cabanes locales en bois, d’ostréiculteurs et de pêcheurs. À partir du moment où l’on a réalisé cela, l’idée a été de réfléchir à comment se démarquer des autres pour imaginer une villa à l’apparence d’une cabane en bois, qui réponde à toutes les normes actuelles. C’est une vraie construction de performance d’un point de vue environnemental et thermique. On a cette double contrainte : l’esthétisme d’une cabane en bois, avec la technicité d’une villa très performante.

Des murs très épais pour l’isolation, des doubles et parfois triples vitrages, des orientations réfléchies par rapport à la course du soleil, avec un maximum d’ouverture vers le Sud, des systèmes qui vont créer de l’ombre quand les rayons du soleil tapent trop fort… Tout en trouvant des codes esthétiques et architecturaux qui vont rendre la villa unique, pensée par un architecte et non pas un constructeur.

Quels sont les signes distinctifs du Cœur du Ferret ?

Frédéric : Au Cap-Ferret, la plupart des cabanes sont faites en voliges de planches de bois assez larges. Entre chaque volige, on vient recouvrir avec un tasseau de bois pour cacher le joint. J’ai essayé d’imaginer autre chose, en intervertissant une lame étroite et une large et en laissant apparent l’interstice entre deux lames, pour former un bardage ajouré avec un pare pluie noir et changer de la technique locale.

Ensuite, la plupart des cabanes d’ici sont en bois laissé brut. Les cabanes sur lesquelles je travaille sont systématiquement peintes. Je m’inspire notamment des cabanes ostréicoles d’autrefois, recouvertes d’huile de charbon, en utilisant des lasures bien moins nocives et polluantes.

L’autre signe distinctif, c’est le contraste entre ces bardages en bois noir ou très foncé et les mosaïques de carrelage que l’on retrouve par touches chirurgicales, en plinthe de façades, dans les piscines ou même sur quelques pièces de mobilier. L’opposition entre ces terres cuites très colorées et ce bois lasuré foncé donne une identité vraiment unique. Un point identitaire de la villa, ce sont aussi ces grands pignons vitrés centraux formés de grands carreaux qui marquent les entrées et volumes principaux de la villa.

Enfin, le dernier point, c’est le fait que nous avons prolongé les volumes intérieurs vers l’extérieur, en créant des pergolas sur des structures métalliques très fines, qui vont créer des ombres sublimes sur le sol et devenir des supports de végétation grimpante. Une fois toutes les baies vitrées de la façade ouverte, ces ouvertures et ces pergolas vont créer un dedans-dehors qui reste l’art de vivre au Cap-Ferret, grâce à son climat.

La charpente apparente au Cœur du Ferret, cabane de bois version Iconic House. © Mr Tripper

La charpente apparente au Cœur du Ferret, cabane de bois version Iconic House. © Mr Tripper

La maison est aussi un clin d’œil aux cabanes tchanquées* ?

Frédéric : Quand j’ai découvert le terrain sur lequel allait être construit Le Cœur du Ferret, ce qui m’a d’abord marqué c’est le fait qu’il était très vallonné. Il y avait également beaucoup de pins et nous ne pouvions et ne voulions évidemment pas les abattre. L’idée que j’ai eue a été d’imaginer une villa en plusieurs niveaux de plain pied, en suivant les courbes du terrain naturel, en créant des plateaux qui épousent la butte moyenne, le terrain très bas enfoncé, et à nouveau la butte très haute. Cela donne l’impression que la maison est sur plusieurs étages alors qu’elle est de plain pied mais suit différents niveaux du terrain. C’est en cela qu’elle est assez originale.

 

*Une cabane tchanquée est une cabane en bois perchée sur des pilotis, généralement située dans les eaux peu profondes des marais ou des estuaires, notamment dans le Bassin d’Arcachon. Le terme « tchanquée » vient du gascon « chancas», qui signifie échasses. Ces cabanes ont été initialement construites au XIXe siècle pour surveiller les parcs à huîtres et observer la montée des marées. 

Grâce à cette configuration, on voit depuis le jardin ces grands pilotis qui s’élèvent et évoquent effectivement les cabanes tchanquées. L’idée était de retrouver les charpentes traditionnelles en bois sur des systèmes d’assemble en tenons mortaises sur une structure en poteaux poutres qui ont été utilisées dans la construction locale, depuis déjà les années 1910 ou 1900, des cabanes ostréicoles. À l’instar des cabanes tchanquées, j’ai pensé Le Cœur du Ferret en bois local, en pin des Landes, très esthétique et au parfum très agréable.

Ambiance mi-Cap-Ferret, mi-Mexique. © David Loridan

Ambiance mi-Cap-Ferret, mi-Mexique. © David Loridan

Le Mexique vous a également inspiré pour imaginer Le Cœur du Ferret ?

Frédéric : Quand je travaille sur les villas du Cap-Ferret, en essayant d’apporter cette touche un peu identitaire, pour venir contraster les bardages qui sont souvent très foncés – noir, vert presque noir, bleu presque noir –, pour éviter que cela ne soit austère, j’aime apporter une petite touche très colorée qui va venir rehausser l’équilibre colorimétrique de ces façades foncées. Au Cœur du Ferret, j’avais placé dans le projet initial des zelliges marocaines jaunes et blanches, en plinthe de façades et au cœur de la piscine pour contraster avec le bois noir. Cette idée a ensuite évolué, car cette composition a évoqué le Mexique à Thibaud Elzière et Robin Michel. C’est une source d’inspiration infinie, qu’on a décidé de suivre à fond ! 

À chaque pièce, son mur ou sol de carreaux monochromes. © Mr Tripper

À chaque pièce, son mur ou sol de carreaux monochromes. © Mr Tripper

Comment avez-vous travaillé avec les architectes d’intérieur Marine Delaloy et Paula Alvarez de Toledo ?

 

Frédéric : C’était un travail collaboratif, un flux d’idées et d’échanges permanent. C’était extrêmement intéressant pour moi car c’était la première fois que je travaillais de cette manière. Marine et Paula ont eu de très bonnes idées, comme le fait d’intervenir sur les sols en faisant du monochrome, avec ces magnifiques carreaux, qui venaient casser les codes de ce que l’on voit dans toutes les villas locales. Il n’y en a pas deux comme ça au Cap-Ferret, c’est assez osé.

Aviez-vous des contraintes particulières liées au fait que la maison est dédiée aux vacances ?

La piscine à carreaux jaunes au milieu des palmiers. © David Loridan

La piscine à carreaux jaunes au milieu des palmiers. © David Loridan

Frédéric : J’intègre ces contraintes dans tous mes projets au Cap-Ferret. Le fait par exemple que tout doit être facile d’entretien, que les espaces soient très fonctionnels… J’ai aussi porté une attention particulière au jardin, que j’ai entièrement dessiné, où les convives passent beaucoup de temps. Nous y avons conservé et augmenté le nombre d’essences locales mais aussi ajouté des plantes tropicales ou plus exotiques, en créant des ambiances de flux par des jeux d’étages, d’estrades, d’ombres, des déambulations grimpantes, des circuits poétiques et exotiques. Il y a aussi un côté très ludique, on a imaginé un cinéma en plein air, un petit sauna, une structure de sport, un terrain de pétanque, un cabanon de fond de jardin… 

Le mot de la fin ?

Frédéric : J’ai été vraiment ravi de travailler sur Le Cœur du Ferret. C’était un projet enrichissant et extrêmement intéressant. J’ai même de futurs clients qui vont y séjourner cet été pour tester cette maison iconique ! 

 

 

 

 

Propos recueillis en août 2024.
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