Demande de réservation
round-black-check

maison certifiée

round-black-check

meilleur tarif garanti

round-black-check

réponse rapide et personnelle

Nous reviendrons vers vous le plus rapidement possible avec les disponibilités et le tarif associé. Et si cette maison n'est plus disponible ? Aucun problème, nous vous préparons d'autres suggestions (de choix !).

*
*
*
*Champs obligatoires
Envoyer

Des pièces de bois indonésien aussi belles que singulières, bienvenue à la table de Woodmata

Depuis le 12e siècle, des décorations en bois ornent les temples et palais indonésiens. Cette forme d’art très ancienne est la source d’inspiration d’Allégra Folgado, qui fonde Woodmata en 2018. L’entrepreneure, originaire du sud de la France, a été « envoûtée par l’art de vivre indonésien, par cette vie où tout se fait en douceur et en harmonie avec la nature. » 

small-arrow-left-black
Un plateau en bois repose sur une surface texturée sombre, éclairée par la lumière naturelle. Sur le plateau se trouvent plusieurs objets dont trois petits couteaux aux manches légers, un objet en bois en forme de poisson, un bol et une petite bougie à côté d'un tissu blanc plié.

Des pièces de bois aussi belles que singulières, bienvenue à la table de Woodmata

Quel a été votre parcours jusqu’à la naissance de Woodmata ?

Allégra Folgado : J’ai commencé par une école d’architecture que j’ai arrêtée au bout d’un an et demi parce que cela ne me plaisait finalement pas. J’étais davantage intéressée par la décoration d’intérieur. Je suis ensuite devenue agent immobilier et j’ai exercé ce métier pendant cinq ans, puis j’ai fait de la vente d’équipements liés à l’impression.

Pendant tout ce temps, je n’ai jamais cessé de voyager, j’ai toujours beaucoup aimé cela, je suis très curieuse des pays où l’artisanat occupe une grande place. Je suis partie en Indonésie pour la première fois il y a sept ans. J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce pays, pour l’art de vivre, la bienveillance, la gentillesse, la culture…

Les couverts à salade en bois brûlé Woodmata.

Les couverts à salade en bois brûlé Woodmata.

C’est lors de votre premier voyage en Indonésie que vous avez imaginé Woodmata ?

Allégra Folgado : Lors de mon premier voyage, j’ai ramené dans mes valises de la vaisselle en bois, qui était très présente là-bas. Je la trouvais tellement belle et nous en avons si peu en France. À l’époque, en plus de mon activité professionnelle, je présentais des émissions sur France 3 Corse Viastella et j’y évoquais mes voyages.

Un restaurateur a vu sur Instagram que j’avais partagé des photos de la vaisselle de Bali. Il m’a contacté car il était tombé sous le charme des bols en bois et en voulait absolument pour son restaurant. C’est là que l’aventure a commencé ! C’est ainsi qu’est né Woodmata et nous sommes aujourd’hui six à y travailler.

Les design que vous proposez sont-ils typiques de ce que l’on peut trouver en Indonésie ?

Allégra Folgado : Une assiette ronde reste une assiette ronde ! On peut retrouver des designs similaires. Certaines collections, les iconiques et les éphémères, sont des créations que j’ai imaginées.

 

Ce qui va aussi changer, c’est la qualité. En Indonésie, vous pouvez trouver des vendeurs de vaisselle en bois à tous les coins de rue. Mais la qualité dépend du type de bois puis de la fabrication. Il y a comme un marché boursier où sont vendus les meilleurs arbres, les plus beaux teck. Il faut acheter le centre de l’arbre pour avoir les parties les plus nobles, ce que nous faisons.

Ce qui différencie Woodmata, c’est aussi la qualité ? 

Un saladier unique sculpté à la main. © Sarah Bakkas

Un saladier unique sculpté à la main. © Sarah Bakkas

Allégra Folgado : Oui ! Beaucoup de pièces de bois que vous trouverez dans différentes enseignes sont fabriquées en Chine à partir de bois de manguier dont la qualité n’est pas du tout la même que le teck. Le teck est un bois noble, très cher et c’est la raison pour laquelle on le met autour des piscines, parce que c’est un bois qui a une longévité importante.

Vous pouvez trouver de nombreuses planches en bois dans le commerce, en bois de manguier ou acacia. La plupart du temps, ce sont des planches assemblées, des morceaux de bois qui ont été collés par de la colle dans laquelle il y a des solvants. Il y a aussi souvent du colorant qui est utilisé pour uniformiser la couleur.

Les planches Woodmata ont un food certificate, nous n’utilisons pas de vernis, pas de produits nocifs et nous ne faisons ni assemblage ni collage. Chaque planche est taillée dans une pièce de bois. Le bois brûlé nécessite une technique à part car il expose le bois à une chaleur intense avec  une combustion contrôlée qui lui donne cette couleur foncée.. 

Où puisez-vous votre inspiration pour imaginer de nouvelles pièces ?

Allégra Folgado : Partout ! Cela peut venir d’un canapé, d’un luminaire, d’une chaise des années 70 de designers français ou italiens, par exemple. J’ai récemment fait une collaboration avec l’hôtel Cap Karoso à Sumba.

J’ai marché sur la plage et j’ai été inspirée, notamment par les coquillages, qui ont donné les couverts de la même forme. Pour les couverts Karoso, j’ai puisé mon inspiration dans l’architecture et les formes géométriques des maisons sumbaneses et leurs toits de paille.

Dans quel genre d’intérieur les pièces Woodmata trouvent-elles leur place ? 

Allégra Folgado : Partout ! Aujourd’hui, tout le monde a une planche en bois pour découper, des saladiers… Je trouve que c’est tellement plus joli et plus noble d’avoir une belle paire de couverts en bois pour présenter ses plats. C’est selon moi intemporel.

À la maison, j’utilise les mêmes pièces ramenées d’Indonésie lors de mon premier voyage. Par ailleurs, nous proposons une gamme de plus de 350 références aux professionnels de l’hôtellerie et de la restauration. J’essaie toujours de faire des nouveautés, donc cela peut aller dans un intérieur très moderne comme dans une maison de campagne, il y en a pour tous les styles.

Avec combien d’artisans travaillez-vous sur place ?

Allégra Folgado : Je travaille avec onze artisans. Ils ont chacun une spécialité dans leur domaine. L’un va travailler le bois brûlé, l’autre le bois de teck, le bois de teck rustique… J’ai voulu dissocier mes artisans pour ne pas trop leur donner de travail et que chacun puisse vraiment travailler sur son savoir-faire.

Des pièces d'art de la table qui trouvent partout leur place. © Sarah Bakkas

Des pièces d'art de la table qui trouvent partout leur place. © Sarah Bakkas

Vous accordez une grande importance aux bonnes conditions de travail, à la juste rémunération des artisans avec qui vous travaillez, à la préservation de l’environnement…

Allégra Folgado : Avec les artisans avec qui je travaille, je négocie très rarement les prix parce que j’estime que si je gagne de l’argent, ils sont en droit eux aussi d’en gagner. Par ailleurs, en Indonésie le travail des enfants est strictement interdit. Pour la préservation de l’environnement, nous avons un éco-label. Pour chaque arbre coupé, un autre est replanté et nous essayons de recycler au maximum les chutes de teck.

Des pièces de bois en harmonie avec les intérieurs modernes comme traditionnels.

Des pièces de bois en harmonie avec les intérieurs modernes comme traditionnels.

Avez-vous une pièce Woodmata favorite ?

Allégra Folgado : Mes couverts Karoso ! J’adore le bois brûlé, je trouve qu’il apporte un côté très chic.

arrow down

Trouver la maison de vos rêves

arrow down
Weeks off
Édition papier
L'Édition papier

Abonnez-vous à notre newsletter pour être informé en priorité de nos nouvelles propriétés!