Les Grands Chênes

Située sur le terrain où vivent Nathalie et son époux, la maison Les Grands Chênes a vu le jour en famille. Voulue par les parents, conçue par le fils et décorée par la belle-fille. Dans un village qui n’a pas été choisi au hasard ! Ayant grandi dans la commune de Valojoulx, Nathalie est partie pour ses études, avant de revenir avec son époux et ses enfants pour les voir grandir au vert.

Aujourd’hui, l’enseignante occupe une partie de son temps à accueillir les hôtes qui séjournent aux Grands Chênes, en format « chambres d’hôtes » ou « maison de vacances. » Au-delà d’une maison de campagne singulière de par son apparence, on profite aussi de la philosophie et des valeurs des propriétaires : une vie – ou un séjour – sensible, en lien avec la nature, où l’on ressent la présence bienveillante des arbres qui entourent la maison.

Pour concevoir les Grands Chênes, fidèle à son habitude, Baptiste s’est appuyé sur des typologies de bâtisses locales : les murs de pierres – dénichées sur Le Bon Coin, donnant un aspect ancien – répondent aux maisons typiques périgourdines, tandis que la toiture en fibres minérales est inspirée de celles qui recouvrent les granges et fermes du coin, notamment celle des grands-parents de l’architecte. Des matériaux contemporains viennent apporter sa singularité aux Grands Chênes : des menuiseries en acier et de la tôle ondulée grise pour le toit à pignon.

Quant aux vastes baies vitrées, elles marquent un détachement par rapport aux fermes locales, plutôt sombres et peu ouvertes sur les extérieurs. Baptiste les a pensées comme « des tableaux en mouvement, donnant à admirer la forêt, la lumière et les saisons qui changent. » Depuis les chambres, situées en rez-de-jardin, ou les pièces communes qui évoquent un balcon perché sur les arbres, on aperçoit parfois un chevreuil qui passe tranquillement entre les chênes. Poésie, calme et sérénité sont au menu aux Grands Chênes.

Pour habiller les intérieurs des Grands Chênes, les propriétaires ont fait appel à Chloé, co-fondatrice de l’atelier d’architecture Leymarie Gourdon. Ensemble, ils ont imaginé un mariage heureux de pièces chinées (très nombreuses), de famille, contemporaines et mêmes des meubles-œuvres, notamment les fauteuils et la bibliothèque conçus par le sculpteur et designer abidjanais Jean Servais Somian.

Le résultat ? Un intérieur épuré où la qualité prend le pas sur la quantité, des espaces subtilement décorés mais jamais surchargés, laissent aux hôtes tout le loisir d’admirer le paysage.