Maisons Georges

Avant d’accueillir des Parisiens en manque de verdure, Maisons Georges était un presbytère, bâti au XVIIIᵉ siècle et rattaché à la Chapelle Saint-Georges du domaine voisin. Quant à la grange, elle servait d’entrepôt agricole et affichait encore un sol en terre battue lors de l’achat des lieux en 2020.

« Il a fallu faire preuve d’une grande imagination. Quand nous avons acheté le terrain, rien n’était habitable ! », se rappelle Fanny, la propriétaire. Avec son mari Benoît, ils tombent sous le charme de ce terrain unique, le seul extrait du Domaine de Balincourt depuis des décennies, et se lancent dans une rénovation qui durera deux ans et demi.

En transformant les bâtisses, l’objectif de Fanny et Benoît était clair : préserver l’authenticité du lieu tout en y apportant un grand confort. Ainsi, les tomettes d’origine, les plinthes peintes et même un ancien garde-manger en bois ont été restaurés. Des artisans de talent tels que Matthias Biberon pour l’aménagement intérieur et Karolänn Bapté Traversac – dont on a déjà pu admirer le travail à Bleu Wisteria – pour les murs peints à la chaux ont été appelés à la rescousse afin de donner naissance à Maisons Georges. Pour la partie archi, c’est Steeve et Stephane, les fondateurs de l’Agence Costa, qui ont mis leur talent à contribution.

« C’est parfaitement imparfait », s’amuse Fanny en décrivant une décoration de caractère, qui n’est pas sans rappeler la philosophie japonaise wabi sabi, à mi-chemin entre mobilier chiné et pièces contemporaines, dénichés par la propriétaire qui ne manque pas d’inspi après 15 ans passés dans la décoration et six au concept store MERCI à Paris. « On voulait une maison avec une âme », conclut Fanny. Mission réussie !

Le Vexin est un coin qui se découvre (et s’apprécie) aussi bien à pied qu’à vélo. Les randonneurs trouvent leur bonheur sur les nombreux sentiers balisés, tandis que les cyclistes profitent de la proximité de l’itinéraire Paris-Londres.

Les bonnes recos des proprios ? Le dimanche matin, direction L’Isle-Adam pour flâner au marché ou chiner dans les brocantes des environs. Et en fin de journée, quoi de mieux qu’un apéritif autour du brasero sous un ciel étoilé ?